Project Description

Présence : Samedi 25 novembre et Dimanche 26 novembre – Préfecture place 29

Philippe de Villiers a noué trois vies dans la même :

Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris en 1973, ancien élève de l’ENA, il est entré dans le corps préfectoral en 1978. Sous-préfet à la Rochelle, puis à Vendôme, il rompt ses liens avec l’administration en mai 1981. Il deviendra Secrétaire d’État à la Culture en 1986, puis président du Conseil général de la Vendée en 1988. Il y laisse la trace de nombreuses créations : le Vendée-Globe, les Vendéopôles, etc. Il fait de la Vendée un département d’avant-garde, où le taux de chômage est un des plus faibles de France.

En 1978, en pleine scolarité à l’ENA, il crée la Cinéscénie du Puy du Fou. En 1988, il crée le Grand Parc du Puy du Fou. En 1998, il crée l’Académie-Junior du Puy du Fou, puis la Cité nocturne. À partir de 2012, les récompenses mondiales pleuvent : le Thea Classic Awards en 2012, l’Applause Award en 2014, le Thea Award pour le Dernier Panache en 2017. Philippe de Villiers reçoit, à titre personnel, le Hall of Fame le 14 novembre 2017. En 2014, est créé « Puy du Fou International ». L’entreprise est réclamée partout, elle essaime dans le monde entier et inaugure le 16 janvier 2019, Puy du Fou-España, à Tolède.

La troisième vie de Philippe de Villiers est celle de l’écriture. Non seulement l’écriture des scenarii du Puy du Fou mais aussi celle de nombreux ouvrages. Sa « circonscription lectorale » n’a cessé de s’élargir. Il a publié une trentaine d’ouvrages. Ses romans historiques ont remporté un grand succès. Ses essais sont salués comme des best-sellers.

Le Roman du Roi Soleil – PLON 

« Un roi qui perd son fils de sang a-t-il le droit de pleurer comme un être de chair ? Si je cède à l’éploration, on va me suspecter de me distraire du malheur du peuple. Et si j’ai les yeux trop secs, on va me réputer insensible au malheur de ma famille. Tant pis. Je m’abandonne à mon chagrin qui emporte mon royaume, mon État, ma charge, ma vie. Je pleure comme un petit enfant du Bon Dieu qui ne comprend pas l’amputation si soudaine, si cruelle. Je pleure comme un père qui va mettre en terre une part de ses affections, comme un roi qui voit sa lignée brisée même s’il sait que dans le mot « souffrance’, il y a encore le mot « France’.  »

Avec le style et le panache qui ont fait ses succès littéraires, Philippe de Villiers brosse un portrait unique, époustouflant, du Roi-Soleil, monarque qui n’eut d’autre ambition que de hisser la France au pinacle des nations.