Project Description

Présence : Samedi 25 et Dimanche 26 novembre – Préfecture place 32

Philippe Valode, chef d’entreprise dans la banque, l’édition, le logement social, a commencé d’écrire des livres d’histoire il y a 25 ans et en a composé plusieurs dizaines publiés chez une dizaine d’éditeurs parisiens.

Les 12 procès oubliés de Nuremberg (1946-1949) – Rocher

Treize et non pas un procès à Nuremberg, celui de 1945-1946 ! Les quelque 180 accusés des douze procès étalés de 1946 à 1949, tous hauts dignitaires nazis, en charge de tâches essentielles, ont beaucoup appris aux Américains sur le fonctionnement du Reich nazi. Un régime, très largement soutenu par la population, avec des systèmes répressifs multiples, une politique de purification raciale, des dysfonctionnements structurels de l’économie, une collaboration de l’armée aux massacres ethniques, un rôle majeur des industriels (et banquiers) dans le soutien constant à Hitler, une absence totale de déontologie d’une partie du corps médical allemand, une place centrale de la SS dans l’État…
Chaque procès est décrit avec ses débats et ses verdicts, et s’attache donc à un pan de la société allemande. Systématiquement, on focalise sur un ou plusieurs accusés, particulièrement révélateurs, avec un suivi précis des confessions voire des aveux. Ainsi se dévoile la réalité concrète d’une société brutale et dictatoriale conçue par Hitler et les quelques hommes qui avaient sa confiance.
Les deux chapitres finaux démontrent combien la dénazification de l’Allemagne s’est avérée complexe et lacunaire.

Ils ont préféré en finir, Le suicide des chefs nazis – L’Archipel

En 1945, quelque 20 000 Allemands se donnent la mort. Parmi eux, pas moins de 200 dignitaires nazis suivent la voie indiquée par Hitler et se suicident à leur tour. En détaillant le cas des nazis les plus célèbres (Rommel, Hitler, Goebbels, Goering, Himmler, Hess), Philippe Valode en explique les raisons et replace ce  » phénomène  » dans le contexte de la victoire alliée.

Le 30 avril 1945, en se donnant la mort avec Eva Braun, Adolf Hitler déclenche une réaction en chaîne parmi l’élite nazie.
Cyanure, pendaison, arme à feu… Il s’agit d’éviter la capture par les Soviétiques, d’échapper au châtiment des Alliés, de refuser la défaite et la destruction du Reich allemand. Cette voie suicidaire, à laquelle certains furent poussés comme Rommel, les plus proches collaborateurs du Führer vont la suivre : Goebbels ou Bormann immédiatement, les autres à des échéances plus ou moins lointaines – Rudolf Hess plus de quarante années après.
Seuls deux hommes, les plus puissants du Reich, n’ont nulle envie de se sacrifier et ne se croient pas perdus. Le premier, Goering, espère négocier avec les Américains et devenir ministre des Affaires étrangères de la future Allemagne. Le second, Himmler, s’estime le mieux placé pour assurer la transition et traiter avec les Alliés par l’intermédiaire de la Suède. La condamnation à mort de Goering à Nuremberg et la capture de Himmler en Allemagne du Nord vont les contraindre à choisir une fin imprévue.
En tout, au moins deux cents dignitaires nazis se sont supprimés, cherchant ainsi à fuir la responsabilité de crimes qu’ils s’obstinaient à nier. Mais aussi des milliers d’administrateurs territoriaux, de fonctionnaires, de médecins ou d’industriels compromis, ainsi que de nombreux gradés, sans oublier les gardiens de camps. Ce phénomène, encore peu étudié, est envisagé par Philippe Valode à la lumière de six cas exemplaires : ceux de Rommel, Hitler, Goebbels, Himmler, Hess et Goering.