Project Description

FRANÇOIS-HOUDECEK-©-REBECCA-YOUNG-FONDATION-NAPOLÉON

Présence : Samedi 25 novembre et Dimanche 26 novembre – Préfecture place 40

Chargé pendant 15 ans de l’édition de la Correspondance générale de Napoléon au sein de la Fondation Napoléon, François Houdecek en a dirigé les volumes 4 et 14. Il est spécialiste des questions militaires et sociales sous l’Empire. Auteur de plusieurs articles sur ces sujets, il collabore avec le Musée de l’Armée et le Service historique de la Défense. Il a participé à la publication du Mémorial de Sainte-Hélène le manuscrit retrouvé (2017), publié Les cahiers de Sainte-Hélène (2021) et plus récemment Je pris la cocarde tricolore sans hésité, mémoires du général Puniet de Monfort (2022).

Nouvelle histoire des Maréchaux de Napoléon – Passé Composé

Qui n’a pas vibré au souvenir d’Austerlitz, de Iéna ou de Wagram ? Ces batailles ont fait la renommée de la Grande armée pendant près de quinze ans. Mais, en dépit de son génie stratégique, Napoléon ne pouvait pas gagner seul ; et, s’il a triomphé, c’est aussi parce qu’il savait s’entourer d’hommes à la compétence et au dévouement irréprochables : les maréchaux d’empire. Cette élite militaire, mais aussi, ce qui est moins connu, civile, était au coeur du système impérial. Ce collectif rassemble vingt-six des meilleurs spécialistes français qui, chacun, dessinent le portrait d’un des vingt-six maréchaux, en renouvelant intégralement l’état des connaissances. Pour la première fois, un ouvrage en propose une véritable typologie, en fonction des qualités, des défauts, des coups d’éclat et des échecs de chacun : les stratèges, tels Davout ou Soult, les entraîneurs d’hommes, tels Murat ou Ney, les exécutants, tels Marmont ou Bernadotte, les administrateurs, tels Berthier ou Kellermann. À la faveur de cette organisation, laquelle est aussi une réflexion en soi, se tisse un récit totalement inédit des guerres napoléoniennes. Par le prisme de cette génération dorée issue des rangs de la Révolution française, à l’origine de la première armée fondée sur l’égalitarisme républicain, où les promotions allaient au mérite, et non à la naissance, ce livre révèle une épopée enfin racontée au pluriel.

Vivre la Grande Armée, Être soldat au temps de Napoléon – CNRS

En quinze ans, la Grande Armée napoléonienne, machine de guerre inégalée, remporta davantage de victoires que n’importe quelle autre armée avant ou après elle. Austerlitz, Iéna, la Moskowa, Leipzig ou Waterloo ont déjà fait couler beaucoup d’encre, mais ces batailles sont souvent analysées du point de vue de la stratégie et de la tactique.
Or les guerres napoléoniennes furent avant tout une histoire humaine. Pour la seule France, près de 2 300 000 hommes connurent l’angoisse de l’attente et du départ, la traversée du continent de part en part, les affres de la vie en campagne et le chaos de la bataille. Enthousiaste ou résigné, déserteur ou héros, chacun y réagit selon son histoire personnelle. Pendant 15 ans, ces soldats furent les acteurs, centraux mais anonymes, d’une grande loterie humaine dont beaucoup ne revinrent pas. Ils tinrent souvent des cahiers où ils notaient chaque jour les détails des péripéties extraordinaires qu’ils traversaient et, dès le lendemain de la geste impériale, ils furent nombreux à relater leurs aventures militaires. Les sources sont donc abondantes, et contrastent avec le silence des périodes antérieures où la parole des soldats est si rare.
Une histoire à hauteur d’homme, depuis le recrutement et l’abandon de la famille au difficile retour à la vie civile, en passant par l’instruction et l’entraînement, la fraternité et la solidarité, l’importance de la correspondance et des liens maintenus, le rôle central de l’amour, les blessures et traumatismes.