Éric Branca

300 Jours - 13 juillet 1944 - 9 mai 1945 : dix mois pour en finir avec Hitler

Les rendez-vous

Dédicaces
22 novembre 2025
23 novembre 2025

Biographie

Né en 1958, Eric Branca est historien et journaliste. Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages, dont le bestseller L’ami américain, Washington contre de Gaulle, 1940-1969, (Perrin, 2017, Tempus, 2022), De Gaulle et les grands (Perrin, 2020) et L’aigle et le léopard, les liaisons dangereuses entre l’Angleterre et le III° Reich (Perrin, 2023) qui a reçu le Prix de l’Académie des Sciences morales et politiques.

300 Jours - 13 juillet 1944 - 9 mai 1945 : dix mois pour en finir avec Hitler

Perrin

Juillet 1944. Tandis qu’à l’Est, l’Armée rouge casse définitivement les reins de la Wehrmacht (opération  » Bagration ») et qu’à l’Ouest, Américains et Britanniques qui piétinaient depuis le Débarquement, percent enfin les défenses allemandes (opération  » Cobra »), les chefs alliés sont optimistes : la guerre en Europe sera finie à Noël.
Tous se trompent. Elle durera dix mois encore. Les plus coûteux en vies humaines de tout le conflit.
Comment l’Allemagne, dont les forces vives – hommes, matériels, infrastructures industrielles, ressources énergétiques – ont été saignées à blanc, a-t-elle pu tenir aussi longtemps ?
Pourquoi Hitler, au contraire de Mussolini ou du dictateur roumain Antonescu, n’a-t-il pas été renversé ?
Comment l’Union soviétique, dont plus de 20 millions de citoyens ont été exterminés en trois ans, est-elle parvenue, en quelques mois, à recouvrer le terrain perdu et à planter le drapeau rouge au sommet du Reichstag ?
Pourquoi les États-Unis passent-ils pour le pays ayant le plus contribué à la victoire sur l’Allemagne alors que sur les 48 millions de morts provoqués par la guerre en Europe, 73 % sont des Russes (16 millions de civils et 9 millions de combattants soit 15 % de la population de l’URSS) et 0,3% seulement des Américains (140 000 morts) ?
Même illusion d’optique s’agissant des accords de Yalta (février 1945) et du prétendu  » partage du monde  » qui en a résulté.
Sait-on que ce n’est pas Roosevelt – trop rapidement taxé de complaisance avec Staline – qui a entériné les visées territoriales soviétiques sur l’Europe centrale, mais le très anticommuniste Churchill, cinq mois plus tôt à Moscou, pour préserver la sphère d’influence britannique sur la Grèce et la Méditerranée orientale ?
Après tant d’ouvrages écrits sur la Seconde Guerre mondiale, raconter l’histoire de son achèvement européen était nécessaire pour tordre le cou à beaucoup d’idées reçues. C’est l’objet de ce livre dont l’originalité repose sur les angles morts qu’il a choisi d’éclairer, et la force au rare talent d’écriture de son auteur.