Professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Lorraine, Eric Anceau a publié plus de quarante livres dont plusieurs ont été couronnés par des prix et traduits à l’étranger. Il est spécialiste de l’histoire politique et sociale de la France et de l’Europe au XIXe siècle.
L’histoire est trop souvent un champ de bataille où s’affrontent des idéologies. Ces dernières années, des entreprises politiques de toutes sortes ont essayé de s’approprier tel ou tel aspect du passé, de façon partiale et partielle. C’est pourquoi il fallait une nouvelle histoire de France, intégralement revue et renouvelée, afin de mettre un terme à ces querelles. Pour la revisiter, à la lumière des plus récentes découvertes, Éric Anceau a réuni 100 spécialistes unanimement reconnus, des historiens bien sûr, mais aussi des historiens de l’art, des juristes, des sociologues, des économistes, des géographes, des philosophes et des écrivains. Ce ne sont pas moins de 100 chapitres et 340 éclairages qui sont ici proposés dans tous les domaines : des Capétiens, des Lumières et de la Deuxième Guerre mondiale à l’histoire des femmes, du genre ou encore de l’environnement, de Vercingétorix aux Jeux Olympiques de 2024… Brillante mise à jour de nos connaissances, ce livre offre un récit organisé de façon à la fois originale et cohérente, qui revient sur tous les aspects d’une histoire française complexe et nuancée. Un monument construit sur des faits, rien que des faits.
Qu’est-ce que la nation française ? La question s’est posée à de multiples reprises au fil de l’histoire, parfois de manière très vive comme lors de la Révolution, de la perte de l’Alsace-Lorraine, du régime de Vichy et jusqu’à nos fractures contemporaines. S’agit-il d’une communauté ethnique, linguistique, territoriale, d’une organisation politique de citoyens désireux de vivre ensemble ou bien encore d’une construction historique d’un autre type ? Doit-on la faire remonter à 1789, à la bataille de Bouvines, au baptême de Clovis, voire à « nos ancêtres les Gaulois » ? A-t-elle encore un avenir à l’heure de l’intégration européenne, de la mondialisation et du post-modernisme ?
